Abstract
Par le terme d’« artification », un nouveau concept fut lancé en sociologie de l’art pour désigner les processus sociaux grâce auxquels l’art devient art. Repérant ainsi de nombreux passages du non-art à l’art dans l’histoire de l’art, les études sur l’artification non seulement documentent l’admission de nouvelles formes d’art, mais portent atteinte à toute conception « essentialiste » de l’art. Le quand est-il artfait détrôner l’idée d’un être stable de l’art. En vue de discuter cette confrontation renouvelée de la sociologie de l’art avec la philosophie de l’art, l’article revisitera d’une part « l’artification » qu’André Malraux accomplit en transformant l’histoire de l’art dans son « Musée Imaginaire » (1946), d’autre part le double processus ambigu dedésartification et d’artification dont relève le ready-made, rejeté pour être canonisé, de Marcel Duchamp (1917). Il s’avéra qu’on ne se défait pas si facilement de l’idée de l’art.
Originalsprog | Fransk |
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Titel | Nouvelles tendances de la romanistique scandinave – Nuevas tendencias de la romanística escandinava – Nuove tendenze della romanistica scandinava – Novas tendências da romanística escandinava |
Redaktører | Merete Birkelund, Susana S. Fernández |
Udgivelsessted | Aarhus |
Forlag | Aarhus Universitet |
Publikationsdato | maj 2024 |
Sider | 595-605 |
ISBN (Elektronisk) | 978-87-7507-557-7 |
DOI | |
Status | Udgivet - maj 2024 |
Emneord
- art
- esthétique
- musée imaginaire
- ready-made
- relativisme versus universalisme